Depuis le 1er janvier 1995 l’Union Astronomique Internationale a fixé de nouvelles règles de nommage des comètes :
- un préfixe, C/ pour les comètes nouvelles ou de période supérieure à 200 ans, P/ pour les comètes à période plus courte, et plus rarement X/ pour celles dont l’orbite n’a pas pu être déterminée et D/ pour les comètes disparues ;
- l’année de la découverte, puis une lettre majuscule identifiant le demi-mois de la découverte, puis un nombre donnant l’ordre de la découverte dans ce demi-mois ;
- De façon optionnelle, le nom d’un ou (au plus) deux découvreurs peut être ajouté pour respecter la tradition, avec éventuellement un numéro d’ordre si cette ou ces personnes avaient précédemment découvert d’autres comètes. Beaucoup de comètes sont maintenant découvertes par l’observation avec un télescope robotisé, un satellite artificiel ou une sonde spatiale et on ajoute alors le nom de l’instrument (par exemple LINEAR ou SOHO).
Ainsi la deuxième comète découverte dans la deuxième partie du mois de janvier 1996, une comète à longue période, est désignée C/1996 B2 Hyakutake.
Ce n’est pas tout ! Pour les comètes périodiques dont on a observé plusieurs retours, un nombre séquentiel vient s’ajouter devant le préfixe P/, qui indique l’ordre dans lequel elles ont été découvertes ou identifiées, en abandonnant tout le reste de la nomenclature. On y ajoute généralement le nom du découvreur. Ainsi on trouve en 2015 325 comètes dans cette classe : 1P/Halley, 2P/Encke, 3D/Biela (une comète disparue), 4P/Faye … 325P/Yang-Gao.
Cette histoire complexe a pour conséquence l’existence pour beaucoup de comètes de dénominations multiples. À titre d’exemple, la comète qui s’est écrasée sur Jupiter en juillet 1994 s’est appelée successivement 1993e, puis 1994 X, puis D/1993 F2 Shoemaker-Levy 9.